Valises rangées, fardeau retrouvé : le poids de la pression scolaire
Publié le 01/08/2024
Septembre est placé sous le signe de la rentrée des classes : l’objet de fortes appréhensions et qui peut être source d’un véritable mal-être pour certains élèves.
D’un stress naturel à une profonde angoisse
L’Organisation Mondiale de la Santé définit le stress comme « un état d’inquiétude causé par une situation difficile ». Ainsi, il s’agit d’une réaction humaine normale, voire nécessaire à la sécurité de chacun. Toutefois, les effets de la pression scolaire dépassent cette réponse mentale ordinaire et conduisent à un mal-être profond chez les enfants et adolescents du primaire et du secondaire.
Par exemple, selon une étude de 2021-2022 menée par Aline Vansoeterstede, chercheuse en psychologie, 15% des lycéens français présentent des signes d’épuisement et d’anxiété. Il convient alors de comprendre cette surcharge émotionnelle des élèves afin de les accompagner au mieux.
Causes et conséquences de la pression scolaire
Plusieurs raisons permettent d’expliquer la pression scolaire :
- L’influence de l’entourage ;
- La crainte du regard des autres (notamment des pairs) ;
- Une atmosphère compétitive et peu valorisante dans certaines salles de classe ;
Quels sont les principaux effets de la pression scolaire ?
- Refus d’aller à l’école et décrochage scolaire ;
- Anxiété et dépression ;
- Automutilation ;
- Violence entre pairs.
Agir pour aider les élèves
Il existe diverses manières d’aider les élèves souffrant de cette surcharge mentale. La première étape est d’en parler pour :
- Se sentir soutenu et valorisé ;
- Cerner les difficultés scolaires;
- Être accompagné par un spécialiste – psychologue notamment
- Trouver d’autres centres d’intérêt pour favoriser l’estime de soi et développer sa propre personnalité
Qui contacter ?
- Les psychologues de l’Education nationale présents dans les établissements scolaires
- Des psychologues spécialisés dans la psychologie de l’enfant et de l’adolescent (prise de rendez-vous sur Doctolib par exemple) ;
- L’association Phobie Scolaire
Vous pouvez également en parler à votre médecin généraliste.