Dermatologue

Les dermatologues du Centre de Santé du Square de la Mutualité utilisent les techniques médicales ou technologiques leur permettant d’établir ou d’affiner leur diagnostic. L’une des premières techniques d’examen est la dermatoscopie, ou dermoscopie, destinée à étudier de façon précise d’éventuelles lésions de la peau. Elle nécessite d’utiliser un dermatoscope, ou dermoscope, appareil composé d’une lentille grossissante et d’une source lumineuse permettant un grossissement de 10 fois. Ce dispositif permet d’observer la peau avec une grande précision, sans que le patient ne ressente aucune douleur.

La biopsie est destinée à poser un diagnostic ou à le confirmer, en prélevant un fragment de peau pour analyse. Après une anesthésie locale, le dermatologue réalise ce prélèvement soit avec une lame de bistouri, soit avec un instrument circulaire appelé « punch », permettant de récupérer une « carotte » de peau de 2 à 6 millimètres de diamètre. Cette petite intervention peut nécessiter un point de suture. Le morceau de peau prélevé est placé dans un liquide spécial et envoyé vers un laboratoire d’analyse.

L’exérèse chirurgicale se pratique essentiellement pour retirer complètement certaines lésions.

Elle est constituée de trois couches :

• L’épiderme : C’est la couche extérieure, que l’on peut voir et bien sûr toucher. C’est la partie la plus exposée et qui nous protège d’une bonne partie des agressions par des bactéries ou des toxines en les empêchant de pénétrer dans notre corps.
• Le derme : Situé sous l’épiderme, comme une « deuxième couche » plus ferme et plus épaisse, il permet d'amortir les chocs. Sa texture, faite de tissus dits « conjonctifs », guérit les plaies. Le derme contient de nombreux vaisseaux sanguins mais aussi les glandes qui produisent le sébum (indispensable pour lutter contre le dessèchement) et celles qui produisent la sueur (nécessaire pour réguler la température du corps). On y trouve aussi les récepteurs sensoriels, qui transmettent des informations de la peau au cerveau, ainsi que les bulbes des cheveux.
• L’hypoderme : C’est la couche la plus profonde, qui isole littéralement notre corps et ses organes internes. On y trouve principalement des cellules adipeuses (les réserves d’énergie graisseuses) et des vaisseaux sanguins.

Les muqueuses sont considérées, de la même façon que la peau, comme un lien entre notre organisme et le milieu qui nous entoure. Elles peuvent donc aussi être la cible d’agressions extérieures. Les médecins dermatologues du Centre de Santé du Square de la Mutualité soignent donc également les muqueuses et les affections qui peuvent les atteindre : la bouche (plaques rouges, ulcérations, lichen plan…), les narines (boutons, infections…), les organes génitaux externes (sécheresse vaginale et mycoses, notamment), l’anus (démangeaisons persistantes, ulcérations…).

Comme pour consulter n’importe quel spécialiste, il est préférable de commencer par prendre un premier avis auprès de son médecin traitant. Vous serez ainsi sûr de vous adresser au bon praticien en fonction du problème que vous rencontrez. Il pourra également rédiger un courrier au dermatologue en lui apportant des précisions sur les symptômes dont vous souffrez.

L'ongle est lui aussi un organe, tout comme la peau, et il peut contracter diverses affections : des infections dues à des champignons parasites, un décollement progressif, des inflammations à son pourtour, l’apparition de taches brunes ou noires qui peuvent avoir différentes origines. Autant de pathologies qui peuvent aussi nécessiter d’avoir recours à un dermatologue du Centre de Santé du Square de la Mutualité.

Les atteintes du système pileux sont également du ressort du dermatologue, qui va traiter toutes les pathologies qui y sont liées. Perte de cheveux (pour la femme comme pour l’homme), pelade (chute de l’ensemble des cheveux, poils, cils et sourcils) ou à l’inverse pilosité trop abondante, peuvent conduire à une consultation.